About

Moi j’aime l’idée de ce blog, les mauvaises critiques qui partent dans tous les sens et vers tous les registres, les photographies cheap prises du bout de mon titanesque nokia, la poésie approximative, les interprétations saugrenues, les symboles phalliques habilement disséminés ici et la, les films psychotiques et la mémoire surtout d’un blog vieux de cinq ans qui m’a vu plongé dans le coté obscur de la force : le Dubstep-Break, aux prises avec l’Industriel
Jaime y revenir et bazarder ma philosophie de tiroir, les années lycée consignées toutes ici,
C’est beau. C’est beau non ?

"À l'époque, je faisais beaucoup de collages, Iphigénie ne revenait pas de Tauride, et moi je m'ennuyais. C'est à peu près le moment ou j'arrêtais d'écrire. Un soir, j'ai brulé mon carnet. J'allais voir ce qui se faisait sur les blogs, j'écoutais, en partance pour Paris, Radio Nova sur internet. Et d'autres trucs underground, c'était l'été ou j'ai eu mon bac. J'étais salement amochée, j'avais le sentiment de revenir de loin. Je récupérais d'anciens magazines de mode pour détourner les publicités qui me plaisaient le plus. C'était mal fait, on voyait les scotchs sur les bords. J'avais, pour se faire, un classeur souple à la couverture d'un violet translucide. Il était plein à craquer, mes papiers débordaient."